Hélène Devilleneuve

Après ses études au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris auprès de Maurice Bourgue et David Walter, Hélène Devilleneuve est successivement lauréate des concours internationaux de Tokyo et de l’île de Wight. Dès lors, elle interprète en soliste les grands concertos du répertoire (Mozart, Strauss, Kalliwoda, Vivaldi, Haydn, Messiaen, Ligeti) dans les festivals les plus prestigieux.

Parallèlement à son activité de soliste, Hélène Devilleneuve mène une double carrière de musicienne d’orchestre au sein de l’Orchestre Philharmonique de Radio-France où elle est nommée super-soliste en 1995, et de pédagogue au CNSM de Paris, au CRR de St-Maur ainsi qu’à l’académie Musicalp à Tignes.

Elle n’en néglige pas pour autant la musique de chambre et collabore régulièrement avec des artistes comme Jean-Guihen Queyras, François-Frédéric Guy, M.W. Chung, Magali Mosnier, Nicolas Baldeyrou, le Quatuor Sine Nomine ou encore le Trio Wanderer.

La musique contemporaine joue aussi une grande importance dans sa vie musicale à travers l’ensemble Court-Circuit fondé par Philippe Hurel et Pierre André Valade dont elle est membre depuis 1991. Elle y a crée des œuvres de Martin Matalon (Trame), Marc André Dalbavie (Interlude), Gérard Grisey, M. Jarrel, A. Schaatun, A. Markeas, I. Fedele, F. Durieux, H. Dufour.

Parallèlement a toutes ces activités, Hélène Devilleneuve mène une intense activité discographique. En 2016, elle grave pour le label Klarthe un album de musique française pour hautbois et piano avec Rikako Murata unanimement salué par la critique internationale. Citons également la sonate de Carter (Classica), le Quintette de Beethoven avec Francois-Guy (Naïve), la musique de chambre de Brod pour hautbois et harpe (Classic Talent), les concerti de Boccherini avec les Solisti Veneti (Erato), et plusieurs enregistrements avec M.W. Chung, K. Ono, M. Janowski (Deutche Grammophon, Harmonia Mundi).

Hélène Devilleneuve représente officiellement les hautbois Buffet-Crampon et joue un modèle « Prestige » contribuant ainsi au rayonnement de l’école française de hautbois dans le monde entier. Elle utilise les roseaux Berthelot.